Galeries, artistes, maisons d’édition, commissaires… Le rendez-vous picture à ne pas louper est là.
Rendez-vous worldwide de l’écosystème de l’picture et de la photographie, Paris Photo signe son retour au Grand Palais. Pour sa 28e édition, la foire dévoile 222 exposant·es issu·es de 33 pays, dont 60 nouvelles participations. L’event de s’extasier devant des photos qui ont marqué l’histoire, de faire le plein de beaux livres (dont Virgin Suicides de Sofia Coppola, qui compile des photographies vaporeuses du tournage), d’assister à des guide talks et de découvrir des artistes émergent·es qui méritent toute notre consideration.
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Dans l’idée d’offrir des horizons multiples sur la photographie, Paris Photograph met un level d’honneur à mettre en lumière des artistes du monde entier, en plus de continuer d’accorder une visibilité croissante aux artistes femmes. La directrice artistique Anna Planas explique : « Nous voyageons tout au lengthy de l’année pour aller à la rencontre d’artistes, de galeristes, de conservateurs et de commissaires étrangers. Les scènes indienne, proche et moyen-orientale, mais aussi polonaise seront ainsi mises en avant grâce à la première participation des galeries Vadehra Artwork (New Delhi), Ayyam (Dubaï), Hafez (Jeddah) ou Raster (Varsovie). » Sans oublier la scène photographique japonaise, elle aussi davantage représentée cette année, notamment avec la librairie d’artwork indépendante KOMIYAMA basée à Tokyo, ou encore avec la Zen Foto Gallery, présente pour la première fois.
Photos historiques et regards contemporains
Autant d’exposant·es dont les photos s’articulent autour de cinq thèmes, à commencer par le secteur « Principal » qui regroupe des galeries majeures du marché, auquel s’ajoutent les projets d’envergure de « Prismes ». Parmi ces projets : une set up monumentale de la photographe française Sophie Ristelhueber, la série Thermofax (1975-77) signée Marisa González difficulty du Museo Reina Sofía, des tirages inédits de At Twelve (publié en 1988), série de Sally Mann dans laquelle l’artiste immortalise des filles de 12 ans, les artistes américain·es Mélissa Shook et Ken Ohara en dialogue…
Pour sa seconde édition, « Voices » se concentre sur des utilisations contemporaines de la photographie pour s’attarder cette année sur les façons de photographier le paysage et la complexité des liens de parenté. L’event de voir le Liban d’après-guerre dans l’œil de Daniele Genadry, avant de s’attarder sur les liens du sang avec Rinko Kawauchi ou encore les photos tendres et parfois étranges de Torbjørn Rødland.

Côté « Digital », on découvre des projets qui explorent les potentiels digitaux dans la photographie tandis qu’au coin « Émergence », vingt expositions monographiques donnent à découvrir autant d’artistesqui grimpent, Français·es mais aussi originaires d’Afrique du Sud, du Soudan du Sud, du Venezuela…
On n’oublie pas le parcours Elles x Paris Photograph, dont l’objectif est d’augmenter la visibilité des photographes femmes, et qui offre cette année une réflexion sur la determine féminine et les manières d’investir le décor. Enfin, la foire fait une place de choix à l’objet livre avec son nook « Éditions », qui réunit 43 exposant·es. Pour prolonger l’expérience, on épluche la programmation des conversations et guide talks, qui croisent les factors de vue d’artistes, de commissaires, de chercheur·ses, de collectionneur·ses… Au menu de cette 28e édition : s’émerveiller, découvrir de nouveaux regards et mieux comprendre les enjeux de la picture contemporaine.


Paris Photograph, du 13 au 16 novembre 2025 au Grand Palais, à Paris. Rendez-vous sur le website de Paris Photo pour en savoir plus sur les conversations et les séances de dédicaces de livres programmées
Konbini, partenaire de Paris Photograph.
